Votre situation est-elle compatible avec une création d’entreprise ?
Savez-vous quelles sont les choses à faire et les erreurs à éviter en cas de reprise d’une activité ?
Découvrez ces quelques conseils pour en savoir plus…
Créateurs, posez-vous les bonnes questions ?
Suis-je capable de prendre des décisions, d’endosser des responsabilités ?
Recruter un comptable, augmenter un prix ; changer de fournisseur… Quels que soient les avis que vous recueillerez, c’est toujours à vous que reviendra la décision finale, dont vous assumerez seul la responsabilité… et toutes les conséquences…
Suis-je prêt à faire face seul à l’adversité ?
Vous aurez en main tous les leviers ? Corollaire : tous les problèmes de votre entreprise seront les vôtres. Vous serez concerné par l’ensemble de ses processus et en cas de défaillance, vous pourrez avoir à compenser personnellement celle-ci. Votre implication devra être totale.
Suis-je en mesure de cumuler ma fonction de dirigeant avec un ou plusieurs métiers ?
Surtout au début de votre activité, vous devrez peut être assurer plusieurs fonctions : commerciale, production, gestion… Êtes-vous capable d’être le premier commercial de votre entreprise ? Saurez-vous vous entourer de collaborateurs plus experts que vous dans leur domaine tout en continuant à les encadrer en fonction d’objectifs précis ?
Quels sont mes moyens financiers ?
Disposez-vous d’un capital personnel ? Vous allez devoir investir dans des outils, de l’équipement mais également disposer d’un fond de roulement. Investir, c’est aussi accepter les premiers temps de se rémunérer en deçà du salaire précédent.
Pourrai-je disposer du temps nécessaire pour finaliser mon projet ?
Une étude approfondie de votre projet sera nécessaire avant la création de votre entreprise. Elle peut prendre plusieurs mois et vous devrez lui consacrer de nombreuses heures…
Ma famille est-elle prête à me soutenir ?
Avec une charge de travail accrue et des responsabilités absorbantes, vous serez moins disponible pour votre famille. Êtes-vous certain(e) d’obtenir l’adhésion et la solidarité de vos proches ? Saurez-vous les ménager en ne projetant pas des inquiétudes qui ne feraient que déstabiliser l’ensemble du foyer ?
Ai-je un bon projet ?
Votre projet se démarque-t-il suffisamment de ce qui se fait déjà ? Êtes-vous capable d’apporter des services supplémentaires ? Par exemple, si vous souhaitez créer une entreprise de garde d’animaux, que pourriez-vous proposer comme service supplémentaire ? Les conduire chez le vétérinaire pour leurs vaccins ? Assurer leur toilettage ? Êtes-vous capable de résumer la particularité de votre offre en une phrase pour vous assurer qu’elle est claire et « vendeuse » ?
Mon projet est-il en adéquation avec mes compétences ?
Si vous n’exerciez pas déjà un métier dans le domaine d’activité où vous projetez de créer une entreprise, avez-vous envisagé de reprendre une société déjà installée ou d’intégrer un réseau de franchise afin de bénéficier d’un accompagnement et d’un transfert de compétences adaptés ?
Repreneurs… Les choses à faire et les pièges à éviter.
Ce qu’il faut faire
- Abandonner une mentalité de salarié qui souhaite se « reclasser », se « repositionner », et adoptez l’attitude proactive d’un entrepreneur !
- Privilégiez un domaine d’activités que vous connaissez et que vous aimez.
- Choisissez votre entreprise-cible par rapport à vos attentes, vos compétences et en fonction de vos capacités financières.
- Ne vous découragez pas trop rapidement. Vous devrez étudier plusieurs projets de reprise avant d’aboutir. Entre le premier contact et la signature de l’acte, il pourra s’écouler en 3 et 18 mois.
- Effectuez le diagnostic financier, fiscal, social, de l’entreprise cible. Le prix d’achat et ses conditions en dépendent, ainsi que la viabilité de votre projet à moyen et long terme.
- Entourez-vous de conseillers lors des différentes étapes de votre projet.
- Recueillez l’adhésion de votre entourage à votre projet
- Comblez vos lacunes éventuelles (en gestion, en informatique…) par une formation avant la reprise
- Nouez des relations de confiance avec le cédant. Rassurez-le sur vos motivations, œuvrez à le convaincre que vous êtes le repreneur idéal.
- Adhérez à un club ou une association pour rompre la solitude du repreneur
Ce qu’il ne faut pas faire
- Racheter une entreprise en difficultés en croyant investir moins ; il vous faudra réinjecter des capitaux pour redresser l’affaire.
- Mettre tous vos fonds disponibles dans la reprise du capital. Gardez-en pour la suite !
- Reprendre dans un secteur totalement méconnu de vous.
- Négliger les difficultés d’implantation dans une région nouvelle
- Vouloir aller trop vite
- Se limiter à un audit incomplet de l’entreprise à reprendre en espérant faire des économies
- Ignorer la culture de l’entreprise, ou pire : critiquer ouvertement le mode de gestion et de management du cédant.